Etre un auteur Indé heureux, deuxième épisode

Une comédie légère, qui ne s’appesantit pas, ne nuance pas nos vies des couleurs du mélodrame, ou juste à peine, le temps d’amener un sourire, voilà qui me plairait à écrire.
Il faudrait que je m’entraîne, l’exercice est difficile.
Certains le réussissent à merveille, et dans la catégorie humour, les titres se posent en référence.

L’auteur Indé est riche de sa verve, de sa patience, sa pertinence, il ne copie pas les clichés des magazines, ne fait pas une synthèse de ce qui se dit, sur des papiers glacés.
Mais de ce qui se dit, tout simplement, dans sa vie.

L’auteur Indé offre l’inédit de son style d’écriture, il ne triche pas, avec sa réalité.
Son récit est un appel, une main tendue, touchante de la candeur de sa première fois, quand le corps des phrases n’ose qu’à peine s’offrir aux regards.

Les poésies fleurissent, elles sont œuvre d’un art vite usurpé, porté à son actif. Je ne reprendrai donc pas d’extraits de ces merveilleux textes, conformément à l’engagement que j’ai fait, sur les forums où je vais. A regret, car beaucoup m’ont ému, et que j’aimerai que d’autres vibrent, à les murmurer, dans leur silence.

L’auteur Indé se multipliant est amené à se protéger.
Timide. Et pourtant plein de rires.
L’auteur Indé se tourne en dérision, souvent.
Et quand il en fait part en dehors des cercles qu’il forme avec ses pairs, il donne, un aperçu de sa vie.

Ce faisant, il entraine la sympathie.

Laurence Lopez a su susciter l’engouement de ses lecteurs, d’abord pour sa biographie « Je ne suis que la secrétaire »

lien : Je ne suis que la secrétaire
http://www.unlivreunetoile.fr/?tag=je-ne-suis-que-la-secretaire


Puis pour sa jolie romance teintée de frissons, elle nous amène à voyager dans un autre siècle, les murs gardent la mémoire des évènements passés "Au delà d'un héritage".

lien : Au delà d'un héritage

L’enthousiasme suscité par ces deux livres ne s’est pas démenti à ce jour. Avec le premier, elle a réconcilié des femmes avec leur profession, politicienne du quotidien. « Mesdames, je vous ai comprises. Je sais les mots pour apaiser, le mal- être, dans ce corps de métier où la politesse s’oublie."

Par le second, elle a satisfait à l’autre mission du livre, offrir un moment agréable, un moment d’évasion.

Un défi joliment relevé.