samedi 24 octobre 2015

Ce blog est l'histoire d'une rencontre entre deux auteurs "indé", quelque part, dans ce monde.
L'écriture rapproche, noue des liens, une passion se partage, elle enrichit, nos vies.
Les sujets ne souffrent aucun tabou, tout est matière à aimer les mots qui y sont dits.
Ils sont posés là, les messages s'enchaînent, le lien d'abord ténu se renforce.
Une amitié se crée.
Autour d'un bon mot.
Comme autour d'une pâtisserie et d'un thé.
Ce blog est donc celui d'un salon de mots.
Les femmes n'y sont pas savantes, elles sont simplement vivantes.
Toute expression se savoure, exprime un moment, de vous, de nous.
Pour que" toi, moi, un livre".

Mais pour que "toi, moi, un livre" puisse voir le jour, peut-être faut-il en dire davantage sur nous.

Un éclairage modeste, lumières tamisées, pour que naisse l'intime, au fil de ces confidences, à vous faire.

J'ai choisi comme nom de plume celui de "Céline Vay". Mon amie Lucie vous en dira davantage, d'elle.

J'aurais aimé pouvoir vous offrir une rétrospective, des mes oeuvres.
Mais elles se comptent encore sur les doigts d'une main, j'écris sur le pouce, ne me pose qu'à peine.
Comme beaucoup d'auteurs auto-édités, mes presques premières pensées de la semaine sont pour ces taches qui m'attendent lorsque j'arrive à mon bureau.
Mon pôle d'activité porte un bien beau nom "richesses humaines".
Il cache la désespérance de ceux qui sont sans emploi.

La France dans ces dernières décennies a changé sa terre d'accueil, les souffrances se trahissent davantage dans les mots des auteurs.
Camus se soucierait-il encore d'écrire  "l'Etranger", Sartre "l'Existentialisme est un humanisme", de nos jours?

La question ne serait pas tant de savoir si ces deux références culturelles et philosophiques seraient encore d'actualité, mais si l'envie de les écrire existerait encore.

ll y a quelques temps j'ai achevé l'écriture de mon premier roman "la Couleur Oiseau", que j'ai auto-publié sur Amazon.
Avec un sentiment mélangé de fierté et d'insatisfaction.Fierté d'être allée jusqu'au bout du défit que je m'étais lancé, insatisfaction d'avoir oublié quelque chose. 
Quelque chose de fondamental, et qui tient en une simple phrase.
Le plaisir de donner est plus fort que celui d'écrire.
Je me suis peut-être soûlée de mes mots, je les ai voulus comme une musique, prise au piège de mes années de musicienne. Ils ont d'ailleurs été reconnus comme tel.
La musique s'écoute, presque malgré soi, les mots pour qu'ils soient lus, supposent une volonté.
Le travail de l'écrivain consiste à faire naître la volonté.
J'ai réécrit, "la Couleur Oiseau". Au point même d'en changer complètement l'histoire.
J'ai libéré, autre chose, une démesure nouvelle, j'ai brisé les carcans pour convaincre quelqu'un, de l'intérêt de mon histoire.
 J'espère y être parvenue.


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